Viktor Donovan

Nom : Donovan
Prénom : Viktor
Surnom : /
Age : 19 ans

Race : Ange
Nature : Magicien

Caractère : D’un naturel discret, Viktor n’est pas le genre de personne à se manifester très souvent. Il se plait dans la solitude, sans pour autant repousser le contact. Il aime se montrer drôle, aimable et attentif avec les personnes qu’il apprécie. En revanche, lorsque la personnalité de quelqu’un le dérange, il ne se gêne pas pour le lui faire savoir. Direct, possédant une franchise parfois blessante, il ne se rend pas compte du mal qu’il peut faire en disant la vérité comme il le fait.

Physique : De taille moyenne, svelte et légèrement musclé, il n’est pas le genre de personne à passer des heures dans une salle d’entraînement pour améliorer son physique. Les traits et les courbes de son visage légèrement efféminé fond de lui un être dégageant un certain charme naturel avec lequel il ne joue absolument pas. Ses cheveux blonds s’harmonisent à merveille avec le teint relativement pale de sa peau, et ses yeux de couleur ambre font toute la particularité de son physique.

Signe(s) particulier(s) : Il possède une pièce de monnaie dont il ne se sépare jamais. Il s’agit d’une sorte de gri-gri à ses yeux et aime jouer avec en la triturant de toutes les manières possibles. Il ne la laisse tomber que très rarement…

Histoire :

« Tu vas enfin te décider à bouger oui ou non ?! »

Ces mots étaient à peine audibles tant l’esprit de Viktor était confus. La pluie tombait drue et le claquement qu’elle produisait lorsqu’elle s’écrasait sur le sol boueux et visqueux demeurait le seul son qui parvenait encore à percer les pensées de Viktor. Cela faisait maintenant plusieurs seconde qu’il restait planté là sans bouger, en plein milieu de cette étroite ruelle, en plein milieu de cette ville, en plein milieu de ce pays déchiré par la guerre et les conflits civils.

« Bouge ! »

Depuis quand avait-il été entraîné là-dedans ? Il ne le savait plus. Le temps était une notion bien futile en période de guerre. Il paressait long, tellement long qu’on préférait ne pas du tout y penser.

Il se jeta sur lui et l’écrasa de tout son poids. Les balles fusaient juste au-dessus de leurs têtes.
Cette violente et brusque chute sur le sol boueux lui fit reprendre ses esprits. Il réalisa ensuite ce que Vlad venait de faire pour lui ; il venait de lui sauver la vie et risquant la sienne.

« Mais tu es malade ou quoi ?! A quoi pensais-tu pour rester planté là comme un idiot ?! Tu réalises ce que tu es en train de faire ?! »

Tous deux avaient le même âge, et à 17 ans, il était difficile de se rendre compte de ce qu’était le travail d’un soldat.

« A 17 ans, nous ne sommes pas des soldats… » marmonna Viktor.
« Quoi ? Arrête de raconter des conneries et relève-toi ! »
« Nous n’avons que 17 ans Vlad ! Ce n’est pas notre place ! »

Vlad eut un instant de réflexion. Les deux jeunes hommes se regardèrent durant plusieurs secondes et se relevèrent enfin pour se mettre à l’abri des tirs qui se firent plus rares.

« Vlad, je t’en prie, il faut qu’on se tire d’ici ! Suis-moi ! »
« Tu n’es qu’un lâche… »

Il se stoppa net. Viktor ne s’accorda plus aucun mouvement. Il repensa simplement à ses parents, sa petite sœur, sa maison en lisière de forêt. Tout cela avait-été détruit depuis des lustres. Il devait se battre pour l’indépendance de son pays, de sa terre natale. C’était ce que disait la radio, la télévision, les journaux. Battez-vous pour votre pays !

« Je n’ai plus envie de me battre. Vlad, réfléchis un peu, nous ne sommes que de pauvres gamins avec des armes chargées en notre possession. Tu crois vraiment que nous n’avons pas encore eu notre dose de souffrance pour le restant de notre vie ? »
« Pourquoi tu dis ça, alors que tu n’es même pas humain à proprement parler ! »

C’était dit. Il en aura fallu du temps pour qu’il le lui avoue, mais c’était enfin fait. Son meilleur ami, qui l’avait si souvent soutenu, le laissait finalement tomber comme tous les autres. Tu n’es même pas un véritable humain !

Toutes ses vies qu’il avait sauvées de ses propres mains, personne ne le lui avait jamais fait remarquer. Et tout cela grâce à ses dons…
Cette malédiction…

« Une nation qui cautionne l’engagement militaire des enfants n’a aucun avenir ! Tu dois venir avec moi ! »

Il eut à peine le temps de le voir venir qu’il se retrouva à nouveau au sol, frappé par un violent coup de poing de la part de son ami.

« Je reste. »

De toute évidence, il n’y avait plus rien à faire en ce qui le concernait. Il veut mourir avant sa majorité, c’est son problème se mit à penser Viktor. Il se releva lentement, et traversa les rue devenues un champ de bataille de fortune. Chaque carrefour représentait un danger pour quelqu’un non-armé…



Les deux années qui suivirent, Viktor les passa à trouver un endroit ou il serait accepté pour sa véritable nature. Sa quête le mena vers un endroit qui demeurait jusqu’alors mystérieux, fermé au cercle hypocrite des humains. Il s’agissait de l’établissement de Vitae.
Viktor réunit toutes les affaires qu’il lui restait et se mit en marche comme un vagabond à la recherche de la terre promise…

Ses pouvoirs :

- Son premier pouvoir est celui dont il use le plus souvent depuis la fuite de son pays déchiré par la guerre civile. Il s’agit d’un puissant pouvoir empathique qu’il ne maîtrise pourtant pas totalement. Sans un minimum de concentration, son esprit est assailli par les nombreuses pensées de son entourage, provoquant ainsi d’atroce migraine qu’il est incapable de contenir. Outre lire les pensées, il est également capable, grâce à ce pouvoir, de se faire comprendre sans ouvrir la bouche, en s’insinuant dans l’esprit de sa cible.

- Son deuxième pouvoir est hautement défensif. Il est capable, grâce à une simple pression de ses mains sur une blessure plus ou moins importante, de réparer et de soigner les tissus de toutes les espèces vivantes de la planète. Malheureusement, il est incapable d’user de ce pouvoir pour se soigner lui-même, et demeure vulnérable à toutes les circonstances offensives.

Ta fiche me semble très bien pas de problèmes, alors bienvenue parmi nous ! ^__^